D’après de nombreux ami(e)s cyclistes avec lesquel(le)s j’ai discuté ces 12 derniers mois (mon MERIDA a été réparé il y a un an exactement et je peux donc à nouveau rouler régulièrement et m’entraîner sérieusement), la « montée en vélo de route de la station de Champagny-en-Vanoise » (qui débute dans la commune de Bozel) est une ascension éprouvante physiquement, mais magnifique. Si les conditions de circulation le permettent (enneigement de la route, éboulement(s), fermeture(s) temporaire(s)…), la montée peut même se prolonger jusqu’au vallon de Champagny le Haut, qui culmine à 1500 mètres d’altitude. L’arrivée dans ce petit village montagnard qui se situe à 4 kilomètres de distance du centre de la station de sports de Champagny est grandiose. Le paysage sur zone est en effet exceptionnel…
Située en plein cœur du massif de la Vanoise, Champagny est une destination que j’adore. Que ce soit pour faire des sorties trail, pour aller admirer les bouquetins en hiver & au printemps et/ou pour pratiquer du ski de randonnée, j’aime me rendre (très) régulièrement dans ce petit paradis naturel, synonyme de calme absolu et de tranquillité, qui symbolise parfaitement avec son cadre idyllique l’opposé de l’ambiance étouffante des grosses stations de sports de la vallée de la Tarentaise. En ce printemps 2018, j’ai ainsi eu la chance de faire pour mon plus grand bonheur « la montée en vélo de route du vallon de Champagny le Haut » depuis la ville de Bozel (je n’avais jamais effectué cette ascension auparavant) et je voulais vous en parler dans cet article car je me suis régalé et car j’ai passé un superbe moment en montagne. Merci donc de trouver ci-dessous mon compte rendu de « ma montée de Champagny », compte rendu qui est illustré avec quelques-unes de mes photos personnelles qui ont été prises lors de cette escapade en vélo. Bonne lecture…
Vélo de route en Vanoise : la « montée du village de Champagny-le-Haut » au départ du rond-point du Carrey (Savoie)
- Date : mai 2018.
- Départ officiel : le « rond-point du Carrey » est l’emplacement précis du départ officiel de l’ascension de la station de Champagny. Ce dernier se situe au pied de la montée de Courchevel, à l’intersection des routes départementales D 915 et D 91a, et est positionné en-dessous du hameau du Grand Carrey (qui porte le code postal 73120).
- Arrivée officielle : devant le « Chalet d’accueil Ski de Fond » de Champagny-le-Haut, chalet qui est situé au départ des pistes de ski Nordique du vallon/du domaine.
- Distance : 12,96 kilomètres.
- Temps réalisé : 1h06 minutes de grimpée, soit une vitesse de 11.87 km/h de moyenne.
- Département : Savoie (73), région Auvergne-Rhône-Alpes.
- Massif : Vanoise, vallée de la Tarentaise.
- Altitude : le vallon/village de Champagny le Haut (qui est le terminus de la montée) culmine à ALT 1500 mètres.
- Axe(s) de circulation : route départementale D 915 (jusqu’à Bozel) puis route départementale D 91b (jusqu’au vallon de Champagny le Haut).
- Pourcentages : pourcentage moyen: 5.05%, pourcentage maximal: donnée absente.
- Dénivellation : 655 mètres de dénivelé positif.
- Classification « Tour de France » : 330 points, donc 1ère catégorie.
Δ Récit d’une superbe sortie « vélo de route » en montagne Δ : ami(e)s cyclistes, débutons cet article par un (tout) petit peu de géographie. Si vous ne le savez pas, la charmante et petite station de ski de Champagny-en-Vanoise se situe en France dans le département de la Savoie (région Auvergne-Rhône-Alpes), dans la vallée de la Tarentaise et plus précisément en plein milieu du massif montagneux de la Vanoise. La montée en vélo de route de cette station de sports est peu connue et donc peu grimpée par les cyclistes et les cyclotouristes de la région (par manque de notoriété je suppose), ce qui est dommage car son ascension est très agréable et très intéressante à effectuer, et se fait dans un cadre idyllique !
Pour information et comme dit plus haut, le départ officiel de la montée de Champagny se fait au rond-point du Carrey, qui se situe à 2.5 kilomètres de l’entrée de la commune de Bozel. Note 1 : le rond-point du Carrey est également le lieu de départ officiel de la montée de Pralognan, de la montée de Courchevel-altiport et de la montée de la Tania. Au début de l’ascension donc, la « montée de la station de Champagny-en-Vanoise » démarre par une… descente, de 2 kilomètres de distance environ jusqu’à la ville de Bozel (code postal 73350). Cependant, les réjouissances sont de courtes durées car dès que la route s’élève (lorsque la rue EMILE MACHET commence), les manœuvres sérieuses débutent ! La première rampe / portion d’ascension est en effet difficile à gravir, car les pourcentages d’inclinaison sont forts. Au cœur de Bozel, l’itinéraire de montée quitte rapidement la route départementale D 915 pour prendre la route départementale D 91b, lorsque le parcours bifurque en direction de la station de ski de Champagny et en direction du vallon de Champagny-le-Haut.
Comme vous pourrez peut-être le constater prochainement, la montée de Champagny-en-Vanoise en vélo de route n’est pas évidente à gérer et attaque véritablement à la sortie de la commune de Bozel. Sur ce tronçon d’ascension (Bozel-Champagny), je vous conseille de ne pas vous mettre dans le rouge physiquement surtout lors des journées de fortes chaleurs, car certains passages ne sont pas évidents à passer. Par exemple lors de ma montée, j’ai eu chaud… très chaud ! J’ai en effet souffert du mercure sur cette route terriblement exposée au soleil où mis à part les traversées des paravalanches, aucune zone d’ombre n’est à répertorier. Note 2 : l’arrivée dans la station de sports de Champagny n’est pas facile à encaisser et n’est pas de tout repos puisque certains lacets de la route sont très raides ! Prudence donc… !
Au printemps (à partir du mois de mars / du mois d’avril environ), si la route est (déjà) déneigée et ouverte, la montée de Champagny-en-Vanoise peut se prolonger de presque 4 kilomètres de distance et de 300 mètres de dénivelé positif, pour venir se terminer au vallon/village de Champagny-le-Haut, qui culmine à 1500 mètres d’altitude. À l’inverse si la route est fermée et que vous êtes fatigué(e)s, l’ascension s’arrête alors dans la station de Champagny, plus précisément et officiellement devant le bâtiment de l’Office de Tourisme, à l’altitude de 1200 mètres. La montée depuis le départ (qui se fait au rond-point du Carrey) sera alors longue de 8,96 kilomètres de longueur.
Si votre projet sportif est cependant de rejoindre le vallon de Champagny le Haut en vélo (comme je l’ai fait), soyez fortes et soyez forts car après Champagny les choses très sérieuses recommencent. Les 2 épingles à la sortie de la station sont compliquées à passer alors que moins de 3 kilomètres avant le terminus de l’ascension, la route se raidit (très) fortement. Les hectomètres qui passent et qui traversent les paravalanches de la route des gorges sont en effet terribles à gravir ; je me rappelle avoir été en danseuse sur mon vélo MERIDA lors de ce passage, très essoufflé cardiaquement avec mes jambes qui étaient en feux et qui me faisaient très mal…
L’avant-dernier kilomètre de la montée est tout aussi infecte à gravir, mais est également dangereux ! La route devient effectivement (très) étroite et passe à ras de falaise ; vous le verrez ainsi de vous-même mais le chemin a été littéralement taillé dans la roche et dans la montagne, ce qui est très impressionnant. Ami(e)s cyclistes, faites bien attention aux voitures/aux bus sur cette portion d’ascension car un accrochage à cet endroit serait fatal. Pour information lors de ma descente, j’ai mis pied à terre et je suis descendu de mon vélo pour assurer ce passage délicat car j’avais peur de faire un écart, et donc de sauter accidentellement par-dessus les barrières.
Une fois les gorges dépassées, la route s’aplanit enfin et devient donc (très) roulante. Pour information, il ne reste qu’un petit kilomètre de distance à parcourir depuis la sortie de la route des gorges pour rejoindre l’arrivée officielle de la montée, qui se situe au niveau du « Chalet d’accueil Ski de Fond » du village et qui symbolise le lieu de départ des pistes de ski Nordique du domaine de Champagny. Comme vous pourrez le constater, l’arrivée en vélo dans le vallon de Champagny-le-Haut (le Graal, enfin) est absolument merveilleuse de beauté…
Assis sur un superbe banc (construit en sapin(s) ?) installé et fixé au sol à proximité du refuge du Bois (après 1h06 minutes d’ascension depuis le rond-point du Carrey, j’avais besoin de repos), j’ai profité du paysage que m’offrait Dame Nature, paysage qui était/qui est incroyable. Pendant un bref moment, j’ai hésité à continuer ma montée jusqu’au refuge de Laisonnay (que je connais très bien) mais j’ai préféré finalement stopper mon effort car j’étais fatigué et car j’avais mal au bas de mon dos. Et surtout parce que j’avais face à moi un panorama merveilleux, qui était magique à observer. Le vallon de Champagny-le-Haut est en effet superbe et j’ai été très heureux de m’y rendre à nouveau lors de ma sortie vélo de route car je n’étais pas venu sur zone depuis 2 ou 3 ans. La dernière fois c’était également au printemps, de l’année 2015 il me semble… Lors d’une superbe journée passée à Champagny, nous avions visités (avec ma chérie) le petit hameau de Friburge avec pour objectif de voir de très près des bouquetins avant que ceux-ci ne partent rejoindre la haute-montagne (les bouquetins sont le symbole de la Vanoise et sont plus de 2100 à vivre dans le massif).
Comme j’aime le dire à qui veut l’entendre (lors de mes études au Lycée de Moûtiers, j’avais fait un exposé sur la réserve naturelle de la Vanoise et j’en garde donc pleins de souvenirs, 10 ans plus tard !), le Parc national de la Vanoise (d’une superficie de 528 kilomètres carrés) a été fondé en 1963 à l’intérieur du massif montagneux de la Vanoise et est ainsi le plus ancien parc national Français. Il faut noter (et cela est très important) que la principale raison de sa création était la volonté de protéger et de préserver les bouquetins, qui ont été exterminés par les chasseurs pendant des dizaines d’années entre 1870 et 1955 (à cause de ces battues/de ces massacres ignobles, l’espèce avait presque totalement disparu du massif). Situé (géographiquement) intégralement en Savoie, le Parc de la Vanoise abrite 107 sommets qui dépassent les 3000 mètres d’altitude (ce qui est donc une aubaine pour les alpinistes de la région) dont la fameuse montagne de la Grande Casse (que j’ai eu la chance d’escalader en ski de rando il y a peu avec mon papa), et qui est le point culminant du département Savoyard (alt 3855 mètres) ; enfin (je vais m’arrêter ici car sinon je pourrai parler du Parc national de la Vanoise pendant des heures), j’aime préciser que la réserve naturelle abrite des dizaines de mammifères (bouquetins, chamois, loups, renards, marmottes, lièvres…), des milliers d’oiseaux (aigles royaux, gypaètes, lagopèdes, perdrix, Tétras lyre) et enfin, une variété de flore gigantesque (fleurs, plantes, arbres, arbustes, feuillus…). Comme vous l’aurez donc comprises et compris, le Parc national de la Vanoise est une zone naturelle exceptionnelle pour faire de la randonnée en toutes saisons, pour être au calme dans la montagne et pour admirer des animaux sauvages par centaines !
Aparté : merci de trouver en lien ci-après, le site internet officiel du Parc national de la Vanoise qui regorge d’informations en tout genre et qui est une véritable mine de trésors de données naturelles. Personnellement, j’aime beaucoup « me balader » sur cette plateforme WEB (qui est très bien construite et très bien alimentée) alors si cette dernière vous intéresse également, je vous souhaite à toutes et à tous de belles lectures et de belles découvertes en CLIQUANT ICI !
Note 3 : pour en revenir à ma sortie vélo, je n’ai malheureusement pas trouvé sur internet et/ou sur des topos papiers les « pourcentages précis kilomètre par kilomètre » de la montée du vallon de Champagny le Haut. Si vous les avez de votre côté, je suis donc preneur, merci beaucoup… Selon moi et par rapport à ce que j’ai ressenti sur mon vélo, les pourcentages d’inclinaison les plus forts se situent à l’entrée de la station de Champagny-en-Vanoise, ainsi que sur la route des gorges (les 3 kilomètres qui précèdent l’arrivée dans le village de Champagny le Haut sont terribles à gravir) !
Note 4 : j’ai lu sur un topo papier (mais je ne sais pas si cela est vrai) que la station de « Champagny » était orthographiée « Shanpanyi » il y a 1200 ans de cela (cette écriture particulière viendrait de la langue romane « Franco-provençale »). Au fil du temps, Shanpanyi serait ainsi devenue Champagny… au premier abord, je dois avouer que je trouve cette explication étonnante mais cette déformation orthographique est totalement possible. Quelqu’un peut-il me confirmer ou m’infirmer cela ? Voilà les ami(e)s, j’espère de tout mon cœur que cet article vous a plu. Je vous dis à très vite pour des nouvelles aventures et merci de votre passage sur mon Blog… peut-être que prochainement, je vous ferai le compte-rendu de mon (futur) trek du Tour des Glaciers de la Vanoise, car j’ai pour projet de faire très bientôt ce GR (sentier de Grande Randonnée) mythique des alpes Françaises ! La trace informatique GPX du parcours est même déjà installée à 100% dans mon GPS Garmin eTrex, et j’ai cet été deux semaines de congés à partir du dimanche 12 août alors « y’a plus qu’à », comme on dit en Savoie, en Haute-Savoie, dans l’Ain et en Isère… À + ΔΔΔ !
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