Massif des Bauges : le Pic de la sauge (1612m) au départ d’Arvey

Massif des Bauges : le Pic de la sauge (1612m) au départ d’Arvey

Ce matin, j’ai fait la sympathique ascension du Pic de la Sauge (massif des Bauges, Savoie) en mode Fast & Light, c’est à dire en mode « rapide et léger ». Il faut dire que les conditions météorologiques étaient minables, il fallait donc passer le moins de temps possible en montagne ! J’ai emprunté l’itinéraire du Col de la Galoppaz pour rejoindre le sommet du Pic de la Sauge (culminant à 1612 mètres d’altitude), et je suis parti à pied du petit village d’Arvey. Photos et récit à retrouver ci-dessous :

En mode « rapide et léger » sur le sommet du Pic de la Sauge (massif des Bauges, Savoie)

  • Date : printemps 2020.
  • Durée : 2h23 minutes de randonnée dont 1h24 minutes de montée.
  • Météo : temps très galère. Vent, brouillard et pluie. Terrain extrêmement glissant à la descente.
  • Dénivelé : 907 mètres de D+ et de D-. Circuit d’une longueur totale de 9,200 kms.
  • L’équipe du jour : tout seul. En même temps, qui aurait voulu venir avec moi sous cette météo horrible ?
  • Massif : Bauges, département de la Savoie.
  • Itinéraire d’ascension : départ au village d’Arvey (alt 799m) – Cabane de la Soueta – Lieu dit « Sous la Galoppaz » (alt 1200m) – Sentier du GRP du massif des Bauges – Croisement des sentiers « Col de la Galoppaz / Col des Prés » – Col de la Galoppaz (alt 1479m) – Sommet du Pic de la Sauge (alt 1612m) – Descente par le même itinéraire – Retour au point de départ.
  • Carte IGN : TOP 25 série bleue, référence 3432 OT à l’échelle 1 / 25 000.
  • Accès départ : le lieu de départ de la randonnée se situe dans le petit village d’Arvey (commune de Puygros, code postal 73190, Savoie). Un parking est disponible à l’entrée du village d’Arvey si vous arrivez du Col de Marocaz, et à la sortie du village si vous arrivez de Chambéry. Un grand et beau panneau en bois est installé juste devant le début du sentier de randonnée. Attention, ne confondez pas « Arvey » et « Saint-Jean-d’Arvey », même si les deux villages ne sont pas forcément très éloignés. Croyez moi, c’est déjà arrivé à quelques randonneurs !

En randonnée et en montagne, il faut essayer de tirer le positif à chaque sortie ! C’est ce que j’essaye de faire depuis des années, surtout quand la motivation est en berne… Alors forcément, quand je regarde la météo en ce mercredi 10 juin 2020 au matin et qu’il pleut à grosses gouttes sur le velux de ma chambre, j’essaye de trouver un avantage et un point fort à la sortie que je vais faire ce matin. J‘ai prévu de grimper le Pic de la Sauge dans le massif des Bauges, depuis la commune d’Arvey.

En déjeunant et en prenant mon café, une belle idée me vient en tête : pour ne pas rester trop longtemps sous la pluie, je vais faire ma randonnée en mode « entrainement rapide », en mode « rapide et léger », alors que normalement, j’aime prendre mon temps à chaque marche pour profiter un maximum de la montagne et de la nature ! Niveau matériel, je vais abandonner mon sac à dos Deuter 40 litres pour mon petit Nakamura 8 litres. Adieu mon thermos habituel, adieu mon sandwich de chaque randonnée, me voilà seulement avec une veste imperméable et une gourde de 500ml à la ceinture. Léger…

Au village d’Arvey, ma voiture garée au départ du sentier de la randonnée, je me connecte aux satellites avec ma montre GPS SUUNTO 9 et je débute mon effort. Je connais très bien le sentier menant au Pic de la Sauge car pour une bonne partie de la montée, il s’agit du même itinéraire que celui du sommet de la Pointe de la Galoppaz. Et la pointe de la Galoppaz (qui culmine à 1681 mètres d’altitude), je l’ai faite avec ma mère il y a 15 jours en arrière.

Cardiaquement assez haut (160 BPM), je dépasse rapidement la cabane de la Soueta puis le lieu-dit « Sous la Galoppaz » (alt 1200m). J’ai choisi de monter par le sentier raide (fort pourcentage), j’engrange donc rapidement de la D+ sur ma montre! Pour information, après la cabane de la Soueta, vous arriverez à un embranchement avec deux possibilités : soit prendre le sentier à fort %, soit prendre le sentier à faible % ! Ces deux options sont indiquées et fléchées sur un panneau directionnel, je trouve l’idée rigolote et originale ! Avec de la musique dans les oreilles en source de motivation (du rock et de la pop), déjà bien trempé jusqu’aux os, je prends le sentier du GRP du massif des Bauges puis je dépasse le croisement des sentiers « Col de la Galoppaz / Col des Prés ». Un peu plus haut, sous les alpages de la Galoppaz, je change d’itinéraire et bifurque à droite au Sud, en hors sentier. Grâce à mon GPS, je m’oriente parfaitement pour tomber pile nickel sur le Col de la Galoppaz (alt 1479m).

Le chemin jusqu’au sommet du Pic de la Sauge est désormais évident. Le sentier est ultra trempé, je glisse à de nombreuses reprises ! Les gommes VIBRAM de mes chaussures sont gorgées de boue. Sur les arbres, un balisage de traits jaunes indique parfaitement la direction jusqu’au sommet. Sommet que j’atteins après 1h25 minutes de montée depuis le parking de départ. Mon chrono est pas mal, je suis content (900m de D+ en 1h25 avec un long moment de plat et même de la descente avant le Col de la Galoppaz), surtout que je ne suis pas monté à fond. Je fais un petit selfie devant la croix sommitale… La vue, évidemment, est bouchée.

N’ayant rien de bien intéressant à faire au sommet et ne voulant pas attraper un rhume en restant statique, je bascule rapidement dans la descente…  J’hésite à passer faire un petit tour à la Pointe de la Galoppaz, mais le terrain est trop glissant (puis surtout, j’ai la flemme !). Mes Hoka One One ne tiennent plus rien et la paresse l’emporte Direction donc la maison pour une bonne douche et une après-midi Playstation ! Finalement, je suis bien content de m’être levé ce matin. Au top.

Note : j’ai lu sur un topo papier que le nom du sommet « Pic de la Sauge » viendrait du fait qu’il est possible de trouver de la Sauge sur les pentes du sommet. Originaire de la région méditerranéenne, la sauge est une plante aromatique et je ne savais pas qu’il était possible d’en trouver en Savoie. Mais cela n’est pas impossible, je suis de toute façon un piètre et pathétique connaisseur de la flore. Quelqu’un a une explication ? Si oui, je suis preneur ! Merci !

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