Amies randonneuses et amis randonneurs, j’ai deux questions pour vous. Quel est le sommet le plus fréquenté et le plus grimpé du massif des Bauges, et quelle est la randonnée à pied la plus célèbre du massif ? Est-ce la balade de la Belle Étoile au départ du Col de Tamié ? Est-ce la traversée du plateau du Semnoz ? La randonnée de la Croix du Nivolet depuis la station de la Féclaz ? L’ascension de la Pointe de la Galoppaz au départ d’Arvey ? Les questions méritent débats…
Toutes ces randonnées / balades sont belles, célèbres et très agréables à effectuer. Sans nul doute, la randonnée du sommet de la Pointe de la Galoppaz (qui culmine à 1681 mètres d’altitude) au départ du village d’Arvey est l’une des grandes classiques des Bauges. Cette balade est superbe de beauté, assez facile et se fait rapidement. J’ai eu la chance de la faire ce samedi 23 mai 2020, et qui plus est avec ma maman. C’était top ! Le compte-rendu et les photos de notre randonnée sont à retrouver ci-dessous… alors bonne lecture à toutes et à tous !
La Pointe de la Galoppaz (1681 mètres) au départ d’Arvey : une grande classique « randonnée » du massif des Bauges !
- Date : printemps 2020.
- Durée : 3h32 minutes de randonnée au total dont 1h54 minutes de montée.
- Météo : tempête de ciel bleu au départ de la randonnée, puis nuages et même pluie lors de notre retour à la voiture.
- Dénivelé : 889 mètres de D+ et de D-. Circuit d’une longueur de 8 kilomètres de distance.
- L’équipe du jour : ma mère et moi.
- Massif : Bauges, département de la Savoie.
- Itinéraire d’ascension : départ de la randonnée au village d’Arvey (alt 799m) – Cabane de la Soueta – Lieu dit « Sous la Galoppaz » (alt 1200m) – Sentier du GRP du pays du Massif des Bauges – Lieu dit « Grange de Chenaillon » – Sommet de la Pointe de la Galoppaz (alt 1681 mètres) – Descente par le même itinéraire – Retour au point de départ.
- Carte IGN : dans la collection TOP 25 série bleue, il faut prendre la carte référence 3432 OT / OTR.
- Accès départ : le rendez-vous pour effectuer cette balade est donné dans le petit village d’Arvey au code postal 73190 (commune de Puygros, massif des Bauges, Savoie). Un parking pour stationner votre voiture est disponible à l’entrée du village si vous arrivez du Col de Marocaz, et à la sortie du village d’Arvey si vous arrivez de Chambéry. Un grand panneau en bois est installé juste devant le début du sentier, où il écrit dessus « Parc naturel régional des Bauges, Pointe de la Galoppaz ». Attention, ne confondez pas « Arvey » et « Saint-Jean-d’Arvey», villages des Bauges tous deux situés près l’un de l’autre… d’après des forums, cela arrive régulièrement (rires!).
Récit de randonnée. Le sommet de la Pointe de la Galoppaz, c’est parti ! Après une bonne heure de voiture depuis mon village de Grésy-sur-Isère et un passage par le sommet du Col de Marocaz, la randonnée du jour peut enfin débuter. J’ai étalonné ma montre sur l’altitude de 799 mètres, mes GPS sont donc prêts à enregistrer notre tracé. Nous débutons avec ma maman le sentier de montée de la Pointe de la Galoppaz (qui commence derrière le parking où nous avons garé notre voiture), en étant très heureux d’être ici tous les 2 en montagne, pour faire cette « grande classique rando » du massif des Bauges. L’ascension de ce sommet sera une première pour tous les 2.
Rapidement après un raide coup de cul dès le début de la randonnée, nous arrivons sur une grande et belle piste forestière. Nous dépassons la cabane de la Soueta (que je trouve très belle même si je me demande un long moment à qui cette cabane peut appartenir) puis nous dépassons le lieu-dit « Sous la Galoppaz » (alt 1200m). Régulièrement, nous regardons nos applications mobiles de cartographie installées sur nos téléphones (comme des vrais geeks) pour vérifier que nous sommes dans la bonne direction. Mais pas de souci pour nous dans notre orientation, car le sentier pour rejoindre le sommet est évident et très bien fléché à chaque croisement…
Vers altitude 1220 mètres, nous quittons la grande piste forestière sur laquelle nous sommes pour récupérer un très beau petit sentier, qui serpente à travers les arbres puis qui serpente rapidement à travers les alpages de la Galoppaz. Désormais, nous marchons avec ma mère sur le sentier GR de Pays du Massif des Bauges. Mètre après mètre, la vue se découvre sur la ville de Chambéry et sur la gigantesque face Nord du sommet du Mont Granier (pensée émue à Yannick Seigneur, mon alpiniste préféré avec Lionel Terray), formidable de beauté !
Avec ma maman, nous montons à bon rythme et à bonne allure. En discutant comme des bavards, nous ne voyons pas la dénivelé positive s’engranger. Le temps passe vite ! Le sommet du jour se situe désormais un peu au-dessus de nous, nous ne sommes en effet plus très loin de la crête sommitale. Heureusement car le soleil commence à taper fort. Après 20 dernières minutes de grimpe, nous arrivons à un petit Col. Désormais, direction le Nord et direction la croix sommitale de la Pointe de Galoppaz située au bout de la crête. Ascension finalement réussie un petit moment plus tard, après 1h54 minutes de montée (les topos annoncent un temps de montée moyen de 2h-2h15 minutes) depuis Arvey. Super, quel bonheur d’être ici. Comme j’aime le faire régulièrement, je vérifie l’altitude de ma position grâce à une triangulation de mes GPS que j’ai mis au point ! Les coordonnées GNSS données par Iphigénie sont parfaitement exactes, impressionnant! Ma montre SUUNTO 9 BARO et mon GPS GAMIN inReach sont eux, un peu moins précis. Pour information, la Pointe de la Galoppaz culmine à 1681 mètres d’altitude aux coordonnées GNSS N45.56590 E6.06658 !
Pour la petite histoire au pied de la grande croix sommitale, il est inscrit sur une belle petite ardoise « Pointe de la Galoppe Alt 1686m ». Une ardoise ancienne ? Surement car l’altitude de 1686 mètres est fausse… Et si par hasard vous avez des infos à me donner sur le nom « Galoppe », je suis preneur. La Galoppe est-elle devenue au fil des années la Galoppaz ? Est-ce uniquement une déformation de nom ? Peut être, il faut que je fasse des recherches.
Au sommet de la Pointe de la Galoppaz, je descends en quelques enjambées à la deuxième Croix de la Galoppaz (située quelques mètres en contre-bas), avant de remonter au sommet principal faire une pause gouter avec ma mère (au menu, dégustation de fruits secs et de nectarines). J’admire en mangeant, un beau panorama des montagnes situées à 360° de notre emplacement géographique. Je reconnais facilement : la Croix du Nivolet, le Mont Margériaz, le Mont de la Buffaz (tout proche) et le Mont Colombier (magistral en arrière plan), le Mont Morbié puis la Dent d’Arclusaz, le chaînon du Grand Arc et ses 3 sommets (Grand Arc, Petit Arc, Dent du Corbeau), le massif de la Lauzière (merveilleux), le Pic de la Sauge (situé à quelques centaines de mètres de vol d’oiseau de la Galoppaz), puis le Mont Granier (au loin) et le Mont Joigny, la ville de Chambéry… quel plaisir et quel panorama de rêve !
Au fil des minutes des randonneuses, traileuses, randonneurs et traileurs nous rejoignent. Il y a du monde aujourd’hui sur la Pointe de la Galoppaz. Les Chambériennes et Chambériens, amoureuses et amoureux de cette randonnée, profitent du déconfinement il n’y a pas de doutes ! En arrière plan sur ma droite, j’admire avec insistance le Mont Colombier (qui culmine à 2045 mètres) qui est magistral de beauté. Ma prochaine escapade dans les Bauges ? Surement oui, je me suis lancé depuis quelques temps dans le projet de réussir les 14 sommets de + de 2000 mètres d’altitude du massif des Bauges alors je dois me dépêcher. J’en ai fait à l’heure actuelle 7 sur 14, il me reste donc encore du boulot ! Mais je suis en forme physiquement car j’ai fait beaucoup de sport durant le confinement de la COVID-19, il faut donc que j’en profite !
La descente de la Pointe de la Galoppaz sera douce et tranquille pour ma maman et moi (en 1h38 minutes environ), et nous arriverons après 3h32 minutes de balade au total à notre voiture. À l’instant où nous quittons le petit village d’Arvey, il commence à pleuvoir quelques gouttes. Nous n’aurions pas pu être plus synchro avec la météo, la chance ! Au retour, nous nous arrêtons au lac de la Thuile admirer ce lieu que j’aime tant, alors que la trace GPX de notre randonnée s’exporte de ma montre sur mon téléphone portable, pour que je puisse la visualiser en relief sur le logiciel informatique Google Earth lorsque je serai chez moi dans 1 heure ou 2… trop bien ! À très vite les ami(e)s, et merci de votre suivi !
Note I : Maman, merci beaucoup de m’avoir accompagné aujourd’hui, c’était vraiment super !