Bonjour tout le monde ! Avec mon père, nous avons récemment eu la chance de faire l’ascension du sommet de la Légette du Mirantin en ski de randonnée, au départ du hameau du Planay (station de sports d’Arêches-Beaufort, département de la Savoie). Culminant à 2353 mètres d’altitude, la Légette du Mirantin est une montagne du massif du Beaufortain qui est très fréquentée et qui est très régulièrement grimpée que ce soit en ski de randonnée et/ou à pied ! Dans cet article, j’ai ainsi le grand plaisir de vous présenter mon compte-rendu et mes photos de cette sortie ski de rando, qui était absolument géniale ! Bonne lecture à toutes et à tous… et merci de votre passage sur mon Blog !
Massif du Beaufortain (Savoie) : ascension de la Légette du Mirantin en ski de randonnée au départ du hameau de la Dray
- Date : hiver 2016.
- Durée : 1h47 minutes de montée et 25 minutes de descente.
- Météo : beau temps et soleil, nous étions de retour à notre voiture quelques minutes avant l’arrivée d’une grosse perturbation météo sur le massif du Beaufortain.
- Dénivelé : 953 mètres positif ≅ et 953 mètres négatif ≅. J’avais avec moi lors de cette randonnée une montre « altimètre-barométrique » et non une « montre GPS », je n’ai donc pas d’information à vous donner sur la distance effectuée.
- L’équipe du jour : mon père et moi.
- Massif : Beaufortain, vallée d’Arêches-Beaufort. Département de la Savoie.
- Itinéraire d’ascension : départ « skis aux pieds » dans les environs du hameau de la Dray (alt 1240m) – Chalet de la Tourne (alt 1557m) – Chalets de « Plan Villard » – Lieu dit de la « Côte 2000 » (alt 2000m) – Face EST de la Légette du Mirantin – Sommet de la Légette du Mirantin (2353 mètres d’altitude) – Descente à ski – Retour au point de départ.
- Carte IGN : dans la série « TOP 25 » à l’échelle 1/25 000, il faut prendre la référence 3532 OT (carte classique) ou la référence 3532 OTR (carte plastifiée et résistante).
- Accès départ : pour rejoindre le lieu du début de la « randonnée de la Légette du Mirantin », il faut prendre en voiture la direction de la vallée du Beaufortain et plus précisément la direction de la station de sports d’Arêches-Beaufort (code postal 73270). Une fois à Arêches, continuez votre trajet jusqu’au village du Planay (qui se situe à environ 2 kilomètres du centre d’Arêches) en prenant la route départementale D 218a, puis roulez jusqu’au hameau de « La Dray » qui se trouve à 1 kilomètre de distance du Planay, qui culmine à 1240 mètres d’altitude et qui est le lieu de départ habituel de beaucoup de « circuits rando » de la vallée. Note 1 : le parking du hameau de la Dray est tout petit ! Si les places de stationnements sont déjà prises, un grand parking est disponible au Planay… redescendez donc avec votre véhicule de quelques centaines de mètres. Note 2 : si la route communale du Planay est déneigée en hiver, il est possible de monter plus haut en voiture et d’atteindre ainsi « l’aire de retournement des Perchets », qui se situe à 1380 mètres d’altitude environ. Pour vous y rendre depuis le Planay, il faut prendre en voiture la direction du hameau de la Dray avant de tourner sur la gauche en montant, 100 mètres avant d’arriver à la Dray. Sur une petite route étroite qui mène aux Chalets de Plan Villard (les chalets ne sont pas atteignables en voitures l’hiver), vous traverserez les lieux-dits des Avinières, de Plan Doumier, des Perches puis des Granges avant d’arriver à l’aire de retournement des Perchets, qui est le terminus de la route goudronnée du mois de décembre jusqu’au mois d’avril environ.
∗Δ Récit post-randonnée Δ∗ : ce matin, c’est de bonne heure que nous nous retrouvons avec mon père à Albertville ! Notre programme de la journée ? Nous allons rejoindre le massif du Beaufortain et plus précisément la vallée d’Arêches-Beaufort, pour effectuer une sortie ski de randonnée sur le sommet de la Légette du Mirantin (2353 mètres d’altitude). Au saut du lit donc (nous partons de bonne heure car une perturbation météo est annoncée sur le Beaufortain pour le milieu d’après-midi), nous prenons la route menant à Beaufort puis la route menant à la station de sports d’Arêches tout en continuant notre chemin jusqu’au hameau de la Dray, qui se situe à 1240 mètres d’altitude et qui est le lieu de départ de notre itinéraire. En arrivant au niveau de l’aire de retournement des Perchets, nous sommes heureux car pour le moment le soleil est largement présent dans le ciel ! Nous chaussons donc nos skis, et commençons notre montée.
Comme prévu, la première partie de l’ascension de la Légette du Mirantin est la même que celle de « Côte 2000 » , lieu-dit que je connais très bien et que j’aime beaucoup, et qui est très connu dans la vallée d’Arêches-Beaufort. À bon rythme, nous remontons à travers champs « l’alpage du chalet de la Tourne alt 1557m », puis nous rentrons avec plaisir dans la forêt de Plan Villard. Comme me le fait remarquer mon père, il fait chaud et il n’y a pas de vent, mais seulement ce grand et beau soleil qui nous régale. Vers l’altitude de 1800 mètres environ, nous sortons de la forêt et apercevons droit devant nous l’objectif du jour : le sommet de la Légette du Mirantin et sa superbe face de montée !
Motivé, mon père ouvre la route et impose une très bonne vitesse d’ascension. Sans presque nous en rendre compte, nous dépassons le sommet / le lieu-dit de Côte 2000 et continuons notre grimpée vers le pied de la Légette du Mirantin. Impressionné par son immense face Est qui domine avec force les environs où nous nous situons, je trouve que la Légette du Mirantin est une montagne splendide, qui nous attend avec malice ! En scrutant avec concentration notre future pente d’ascension, j’aperçois que deux skieurs sont en plein effort à proximité de la zone sommitale, ce qui signifie que nous ne serons pas les premiers au sommet de la Légette aujourd’hui !
En arrivant au pied de la pente finale de la Légette du Mirantin, je regarde ma montre altimètre et je comprend en faisant un petit calcul qu’il nous reste désormais à grimper 350 mètres (environ) de dénivelé positif pour rejoindre le sommet. Ayant désormais dépassé le lieu de la « Côte 2000 », nous entrons avec mon père sur une section de parcours qui est plus aérienne et plus technique que la première partie de notre itinéraire de montée (portion « la Dray – Pied de la Légette »), comme je m’en étais aperçu hier soir sur la plateforme Web Géoportail, alors que je visualisais notre randonnée d’aujourd’hui !
Globalement assez raide, la face EST de la Légette du Mirantin est inclinée entre 30 degrés et 35 degrés de moyenne mais il n’y a pas (et heureusement pour moi) de portions techniques à franchir. En enchainant donc des dizaines de conversions à travers la pente (avec les cales de montées de nos fixations DYNAFIT relevées à fond), nous passons sans difficultés et sans mettre nos couteaux sur nos skis les 350 mètres de grimpe de la face de la Légette, tout en faisant preuve de prudence sur les passages étroits. À plusieurs reprises, je me fais la remarque que nous avons de la chance car sur une grande majorité de la fin de l’ascension, la trace de montée est évidente et très bien tracée !
Dans la pente finale (qui est un peu plus aérienne que le reste de la face), trois randonneurs équipés de combinaisons nous dépassent à une vitesse impressionnante. Des futurs coureurs de la Pierra Menta ? Surement, oui… et il me semble même que les 3 skieurs parlent Italien (il faut que je prévienne les coureurs du CMSAB rires) ! Pour mon père et moi, c’est finalement après 1h47 minutes d’efforts depuis le parking de départ et après un gros « dernier coup de cul » que nous arrivons au sommet de la Légette du Mirantin, à 2353 mètres d’altitude. Je suis content car tout doucement, je commençais à fatiguer…
Comme nous nous y attendions avec mon père, la vue au sommet de la Légette du Mirantin est magnifique ! Nous avons le droit à un superbe panorama sur tout le massif du Beaufortain et en particulier sur la station d’Arêches, sur la ville de Beaufort et sur la station de sports des Saisies, facilement reconnaissable avec sa mythique montagne du Mont Bisanne. Respectivement et en faisant une sorte de demi-tour sur moi même, je reconnais aisément les sommets du Grand Mont d’Arêches (2686 mètres d’altitude), de Roche Plane (2166 mètres d’altitude), de la Roche Parstire (2108 mètres d’altitude) et de la Pierra Menta (2714 mètres d’altitude). Plus éloignés de notre position, j’admire les grands sommets mythiques du massif du Mont-Blanc et j’aperçois même au bout de l’horizon, le fantastique Cervin (alt 4478m) d’Edward Whymper ! Le Mont Mirantin (2460 mètres d’altitude) que j’aime beaucoup et que j’adorerai grimper est lui, à quelques mètres de nous seulement…
Tout en admirant encore et encore ce superbe panorama que nous offre la nature, nous faisons une bonne et longue pause « tisane et barres céréales ». Puis, après 20 bonnes minutes passées au sommet de la Légette du Mirantin, nous commençons notre descente pour retourner à notre voiture. Très agréable à skier dans la face sommitale, la neige est excellente sur la première partie de descente ; mon père (pisteur 3ème degré) est plein de maitrise et de contrôle dans les passages les plus raides alors que moi, j’essaye tant bien que mal d’imiter les célèbres virages sautés de Pierre Tardivel (rires) ! Mais honnêtement, je passe un super moment et je suis même déçu que mes skis de la marque SkiTrab soient trop étroits au niveau du patin ! En arrivant au lieu-dit de la « Côte 2000 » avec des grands sourires sur nos visages, nous débutons la seconde partie de notre descente mais cette fois-ci, la neige est gelée et croûtée dans de nombreuses portions : nous ralentissons donc notre allure, pour ne pas prendre de risque…
∗Δ Épilogue Δ∗ : finalement, c’est après 25 minutes de descente depuis le sommet de la Légette du Mirantin que nous arrivons au hameau de la Dray et à notre voiture ! Comme prévu, la perturbation météorologique annoncée par les bulletins prévisionnels arrive car nous voyons avec mon père que les sommets entourant Arêches-Beaufort commencent à se boucher de nuages et à se couvrir de cumulus. En redescendant dans la vallée et en traversant la ville de Beaufort, nous sommes heureux de notre balade et nous sommes fiers de nous car nous n’avons pas traîné lors de notre randonnée (notre rythme de montée a été très bon) et car nous avons géré à la perfection la dégradation de la météo. Une très belle matinée en montagne se termine donc pour mon père et moi, pour notre plus grand plaisir… À + ΔΔΔ !