Topo randonnée : la Pointe de la Sellive (alt 1817m) au départ du parking du Raffort (Bauges, Savoie)

Topo randonnée : la Pointe de la Sellive (alt 1817m) au départ du parking du Raffort (Bauges, Savoie)

Ce jeudi 18 mai, j’ai eu la chance de faire ma première « randonnée à pied en montagne » de l’année 2017 ! Voici donc ci-dessous, mon compte rendu illustré en photos de cette très belle balade qui s’est déroulée dans le massif des Bauges, et plus précisément sur le sommet de la Pointe de la Sellive qui culmine à 1817 mètres d’altitude en Savoie. Sur zone, j’ai passé un superbe moment et j’ai adoré cette belle randonnée, courte mais intense ! Pour information, j’ai débuté mon circuit au parking du Raffort (alt 1195 mètres), qui se situe au-dessus de la commune de Marthod. L’itinéraire de montée que j’ai ensuite emprunté est le même que celui qui mène au sommet de la célèbre Dent de Cons : du parking du Raffort, le chemin prend la direction du Creux du Cayon pour déboucher au Col de la Sellive à 1722 mètres d’altitude.

Au Col de la Sellive donc, j’ai bifurqué en direction de l’Est pour rejoindre la Pointe de la Sellive alors que le chemin pour la Dent de Cons part en direction de l’Ouest. Note : les 100 derniers mètres de dénivelé positif sont aériens, avec des passages techniques qui sont assurés par des câbles de Via Ferrata. Au sommet, la vue à 360° offre un panorama formidable sur Albertville, sur Ugine et sur les principaux sommets des environs…

La randonnée de la Pointe de la Sellive (1817 mètres d’altitude) en aller-retour par le Creux du Cayon (massif des Bauges, Savoie)

  • Date : printemps 2017.
  • Durée : 1h17 minutes de montée du parking du Raffort au sommet de la Pointe de la Sellive (mon chrono de montée du parking jusqu’au Col de la Sellive a été de 1h01 minutes) et 45 minutes et 33 secondes de descente, soit un temps total aller-retour de 2 heures et 2 minutes. Il faut préciser que je suis très satisfait de ma fréquence cardiaque moyenne lors de cette randonnée, qui a été de 146 battements par minute. Je ne me suis donc pas mis dans le rouge physiquement et je suis monté à mon rythme !
  • Météo : beau temps, températures de saison. Le brouillard est arrivé soudainement lorsque j’étais au sommet mais cela ne m’a pas dérangé pour la descente.
  • Dénivelé : mon dénivelé positif & négatif pour cette sortie a été de 625 mètres (le départ se situe à 1195 mètres d’altitude, le sommet est à 1817 mètres d’altitude). À la montée et à la descente, j’ai fait 2.65 kilomètres de distance soit une randonnée aller-retour d’environ 5.30 kilomètres de longueur.
  • L’équipe du jour : moi et moi-même.
  • Massif : Bauges, département de la Savoie. Pour information, la Pointe de la Sellive est un promontoire rocheux qui se situe sur le chaînon montagneux de la « Belle Étoile et de la Dent de Cons » (la frontière géographique entre la Savoie et la Haute-Savoie passe au sommet de la Belle Étoile et au sommet de la Dent de Cons).
  • Itinéraire d’ascension : départ de la randonnée au parking du Raffort (alt 1195m) – Lieu dit « Le Lancheron » (alt 1178m) – Montée du « Creux du Cayon », le long du « ruisseau du Creux » – Col de la Sellive (alt 1722m) – Sommet de la Pointe de la Sellive (1817 mètres d’altitude) – Descente par le même itinéraire qu’à la montée mais en sens inverse – Retour au point de départ.
  • Carte IGN : dans la série TOP 25 à l’échelle 1/25000 (1cm=250 mètres), il faut prendre la carte papier référence 3432 ET (Albertville). Précision : la zone de la randonnée de la Pointe de la Sellive se situe aux extrémités « Nord » de la carte 3432 ET…
  • Accès départ : depuis Albertville et/ou depuis Ugine, il faut rejoindre en voiture la commune de Marthod (code postal 73400, Savoie). Une fois à Marthod, prenez la direction des hauteurs de la commune (en suivant la route départementale D 103) et continuez votre chemin jusqu’aux petits hameaux de « Bulle » puis de « Bulle du haut alt 780m », avant de dépassez le village du Villard. Le parking de départ où il faut se garer se situe encore un peu plus haut, au niveau du terminus de la route goudronnée et au début de la route forestière de l’Alpettaz, et se nomme le Parking du Raffort (alt 1195 mètres). Ce dernier est de petite taille, est localisable aux coordonnées GPS 45.736933N, 006.369417E, et est également le parking qui sert de lieu de stationnement aux randonneuses / randonneurs qui vont en balade (en visite) au Fort de la Batterie…

Les vacances, c’est fini ! Moins d’une semaine après être rentré de quelques jours de repos sur l’île de Majorque aux Baléares (j’ai mangé pendant 5 jours d’affilés des spécialités Espagnoles tout en buvant beaucoup d’alcool RIRES), je recommence avec plaisir en ce jeudi 18 mai au matin mes « randonnées à pied dans les Savoies ». Aujourd’hui, mon objectif est de réussir l’ascension du sommet de la Pointe de la Sellive, qui culmine à 1817 mètres d’altitude dans le massif des Bauges. Situé sur le petit chaînon montagneux de la « Belle Étoile & de la Dent de Cons« , la Pointe de la Sellive est le seul sommet que je n’ai pas grimpé de ce groupe de montagnes, qui comprend donc les sommets de la Belle Étoile (alt 1843m), de la Dent de Cons (alt 2062m), de La Négresse / du Roc Rouge (alt 1720m) et de la Pointe de la Sellive.

Lorsque je serai assis dans quelques heures sur la terrasse de mon appartement à Albertville (en train de boire une bière ou un verre de vin rouge), je pourrai ainsi me dire avec fierté que j’aurai réussi les 4 sommets principaux des Bauges situés au-dessus d’Albertville, sommets que je vois et que j’admire tous les jours. Mais avant cela, une belle matinée « randonnée en montagne » m’attend. Le dénivelé positif de mon circuit va être faible (moins de 700 mètres) mais je suis fatigué et mes pieds me font toujours souffrir à cause de ma maladie inflammatoire (je souffre d’une polyarthrite rhumatoïde) ! Je me fais donc la réflexion en montant dans ma voiture que cette balade sera largement suffisante pour une première sortie.

10 minutes de route après avoir quitté mon domicile situé à Albertville, c’est avec enthousiasme que je rejoins la petite ville de Marthod. Je continue mon chemin, dépasse les limites de la commune avant d’enchaîner plusieurs lacets qui me mènent au petit hameau du Villard… puis au parking du Raffort, situé au terminus de la route goudronnée à 1195 mètres d’altitude ! C’est à cet endroit que commence la route forestière de l’Alpettaz, c’est ici que le chemin pour rejoindre le Fort de la Batterie débute et c’est ici que je me gare, prêt pour attaquer ma randonnée !

Au parking du Raffort, alors que j’essaye de stationner ma voiture tant bien que mal sur une route toute défoncée, j’aperçois droit devant moi la Pointe de la Sellive qui se dresse majestueusement dans le ciel ! Mon itinéraire d’ascension me parait évident depuis ma position, je suis donc confiant pour la suite de la matinée ! D’après ce que j’ai compris sur la carte IGN TOP 25 de la zone et d’après ce que je vois grâce à mon emplacement géographique, il faut que je rejoigne le Creux du Cayon, que je le grimpe en longeant le ruisseau du Creux (qui doit être sous la neige) avant de bifurquer à gauche au sommet du Col de la Sellive, en direction de mon objectif du jour. Très motivé, je chausse mes chaussures de randonnée de la marque Hoka One One, j’initialise mon GPS et je débute ma randonnée. Comme prévu dans mon planning, je démarre prudemment ma montée et je rejoins en trottinant le lieu-dit « Le Lancheron alt 1178 mètres d’altitude ». À partir d’ici, le sentier pour le Creux du Cayon débute alors que le panneau du lieu-dit m’annonce un temps de 1h45 minutes pour rejoindre le Col de la Sellive. Dans le ciel, le soleil brille de toutes ses forces ce qui signifie que je vais me régaler. Par contre je remarque très rapidement que le Creux du Cayon est encore enneigé sur une grande partie du chemin, et qu’il va donc falloir en conséquence être très prudent.

Dans un superbe décors, je rentre sur un chemin de montée qui file droit dans le Creux du Cayon, et qui longe sur sa droite les grandes et immenses parois du sommet de la Dent de Cons. Les podcasts de l’After Foot dans les oreilles, je poursuis ma route et je me concentre sur ma respiration… Pour gagner un peu de temps, je décide de couper le sentier et de grimper à travers neige, dré dans l’pentu. Mes chaussures Hoka et leurs gommes VIBRAM ont une superbe accroche, ma vitesse ascensionnelle augmente donc fortement car je ne glisse pas et car mon adhérence au terrain est exceptionnelle ! Au bout de 1h01 minutes d’efforts et après un dernier « gros coup de cul », j’arrive très heureux (mais un peu essoufflé) au sommet du Col de la Sellive à 1722 mètres d’altitude. Du Col de la Sellive, la vue s’ouvre sur la vallée et devient incroyable sur Albertville et sur le chaînon du Grand Arc ; alors que droit devant moi dans les Bauges, je reconnais facilement le sommet de la Belle Étoile (alt 1843m) et le sommet de la Négresse (alt 1720m), également appelé montagne du Roc Rouge pour éviter tout problème politique (vous m’aurez compris LOL).

Après une petite pause « hydratation et barres céréales » qui me fait beaucoup de bien (j’effectue cette halte à 5 mètres sous le Col de la Sellive car je veux me protéger d’un léger vent frais), je rejoins à nouveau le sommet du Col et je bifurque vers sa gauche en orientation Est, en prenant la direction du sommet de la Pointe de la Sellive. Alors que pour rejoindre le sommet de la Dent de Cons, il faut inversement bifurquer à droite au Col et trouver le petit sentier menant à la crête sommitale… mais pour en revenir à ma randonnée du jour, je pense ne plus être très loin du Graal parce que la partie technique de l’ascension débute ! Cela m’oblige ainsi à être concentré à chaque pas et à faire preuve de grande prudence. Les 100 derniers mètres de dénivelé sont en effet aériens, même si des câbles de Via Ferrata équipent la voie pour assurer les passages les plus raides et les plus engagés. Note : je ne conseille donc pas le sommet de la Pointe de la Sellive (ou du moins sa partie finale) aux débutantes / débutants et aux randonneuses / randonneurs non expérimentés à l’escalade parce qu’une chute ici serait fatale… le chemin final de montée se situe effectivement au-dessus d’une gigantesque falaise, et interdit donc toute erreur et toute glissade !

Prudent, j’assure mes pas les uns après les autres. Pour pouvoir me servir de mes 2 mains, j’installe mes bâtons de trail sur mon sac à dos en les attachants fortement à des sangles. Mètre après mètre, j’avance dans la zone finale de la Pointe de la Sellive tout en serrant les câbles de Via Ferrata de toutes mes forces avec mes mains. J’adore ce passage et je me régale, même si je ne préfère pas regarder en bas ! Finalement, 15 minutes après avoir quitté le Col de la Sellive, j’arrive au sommet de la Pointe de la Sellive à 1817 mètres d’altitude ! Je suis très heureux, je viens de faire une très belle ascension et le panorama qui s’offre à moi est incroyable. Très facilement, je reconnais le Mont Charvin, le Mont Blanc, Ugine, Albertville, Bisanne 2000, la Roche Pourrie, la Pointe de la Grande Journée et le chaînon du Grand Arc (Grande Lanche, Dent du Corbeau, Grand Arc et Petit Arc)…

Assis sur le grand plateau sommital de la Pointe de la Sellive (par instant je suis même couché dans l’herbe à admirer le paysage), je regarde ma montre GPS qui m’indique un temps total de montée de 1h17 minutes depuis le parking du Raffort (pour 625 mètres de D+, ce n’est pas si mal…). Alors que je suis ébahi par autant de beauté, une vague de brouillard arrive à toute allure sur la Pointe de la Sellive : je ne dois donc pas m’attarder sur zone, pour des raisons évidentes de sécurité. Après avoir envoyé des messages photos à mon père et à ma mère, j’installe mon sac à dos sur mes épaules et je me lance sur le chemin du retour. J’assure au maximum ma descente jusqu’au Col de la Sellive, tout en n’étant pas très à l’aise avec les câbles de Via Ferrata ! J’arrive rapidement au Col (la désescalade depuis le sommet se fait vite) et je tourne à droite pour rejoindre à nouveau le Creux du Cayon. La descente sur la neige est courte et rapide, je me sers de mes pieds comme de véritables petits skis. À toute vitesse, je glisse sur la neige tout en me servant de mes bâtons en tant que troisième et que quatrième appui. Et en fin de compte, 45 minutes après avoir quitté le sommet, je retrouve ma voiture au parking du Raffort ! Cette sortie a été géniale ! Je me suis régalé, avec l’émission de l’After Foot dans mes écouteurs en Podcasts et avec les chroniques de Daniel Riolo, que j’admire et que j’aime beaucoup !

En redescendant dans la vallée, je repense à ma balade et j’en suis très heureux. Le sommet de la Pointe de la Sellive est mon premier sommet de l’été 2017 et d’ici quelques mois, la liste de mes « sommets réussis dans les Savoies » sera beaucoup plus longue… les projets se bousculent dans ma tête alors je vous dis à très vite les ami(e)s, pour pleins de nouvelles aventures !

Observation(s) 1 : en me baladant sur le site internet https://geoportail.gouv.fr et en appliquant sur la zone sommitale de la Pointe de la Sellive différents fonds cartographiques, j’ai appris qu’en 1950 le Creux du Cayon s’appelait la Combe de Lancheron (en rapport au nom du lieu-dit qui se situe dans les environs du parking du Raffort). J’en conclu donc que le nom « Creux du Cayon » est une appellation récente… mais d’où vient ‘elle ?  Sur Géoportail (toujours et encore), j’ai eu la surprise de voir qu’en 1866, la Pointe de la Sellive s’appelait la Pointe de la Settive (les « L » auraient été à l’origine des « T »). Mais cela me parait bizarre… est-ce une erreur de la plateforme WEB Géoportail ? Si ce n’est pas le cas, je ne comprends pas comment le nom « Settive » aurait pu au fil des années se transformer en « Sellive »…

Observation(s) 2 : comme vous l’aurez comprises et compris, j’ai désormais réussi avec mon ascension de la Pointe de la Sellive les 4 sommets du chaînon montagneux « Belle Étoile – Dent de Cons » . Désormais, je rêve de réussir à la suite et en une journée seulement les ascensions de la Belle Étoile, de la Dent de Cons, de La Négresse / du Roc Rouge et de la Pointe de la Sellive… cet enchainement serait incroyable à réaliser alors place à l’entrainement et place au sport, car il y a du boulot, beaucoup de boulot À + ΔΔΔ !

6L1A4E9.32
Related Posts