À faire aux Ménuires : la randonnée du Teurre (2364m) et de la Gratte (2638m)

À faire aux Ménuires : la randonnée du Teurre (2364m) et de la Gratte (2638m)

En ce dimanche 14 aout 2022 au matin, j’ai fait un très beau circuit « randonnée à pied » dans le massif montagneux de la Vanoise (département de la Savoie). Au départ de la station de sports des Ménuires (commune des Belleville), j’ai effectué l’ascension du sommet du Teurre et l’ascension du sommet de la Gratte, qui sont deux sommets de la vallée de la Tarentaise que je voulais grimper depuis plusieurs années. J’ai passé un très bon moment en montagne malgré le mauvais temps (pluie et brouillard) car j’étais seul au monde et parce que j’ai eu la chance d’apercevoir quelques animaux : un renard, un lièvre, une marmotte et des beaux oiseaux. Ci-dessous, voici le compte-rendu et les photos de ce beau circuit rando !

Vallée des Belleville (Savoie) : la randonnée du Teurre et de la Gratte au départ de la station des Ménuires 

  • Date : été 2022.
  • Durée : 3h08 minutes de randonnée au total, décomposé en 1h39 minutes de montée et en 1h29 minutes de descente. Mon temps de descente est presque égal à mon temps de montée mais vous comprendrez la raison de ce fait en lisant la suite de cet article !
  • Météo : pluie et vent frais. Après des semaines de canicule, c’était le bonheur ! Et je suis sérieux…
  • Dénivelé : 992 mètres de dénivellation positive et négative ; Circuit d’une longueur de 12  kilomètres 720 mètres.
  • L’équipe du jour : seul au monde !
  • Massif : Vanoise, département de la Savoie.
  • Itinéraire d’ascension : départ à pied dans le bas de la station des Ménuires – Passage devant la gare de départ du « Télécabine de la Pointe de la Masse » – Prendre le sentier numéro 10 « Tête du Teurre » – Passage au Chalet de la Masse – Lieu dit « Le Céseri alt 2080m » – Col du Teurre (alt 2356m) – Lac Crintallia (alt 2415m) – Sommet de la Gratte (2638 mètres d’altitude) – Début de la descente – Passage au Col du Teurre (alt 2356m) – Sommet du Teurre (2364 mètres d’altitude) – Descente par le sentier de montée en sens inverse – Retour au point de départ.
  • Carte IGN : pour faire ce circuit rando, il faut vous servir de la carte papier référence 3433 ET (à l’échelle 1/25 000). 
  • Accès départ : en voiture, il faut prendre la direction de la vallée des Belleville et plus précisément la direction de la station de sports des Ménuires (code postal 73440). Une fois aux Ménuires, il faut rester / se rendre sur la route départementale D 117 (route qui relie les stations des Ménuires et de Val Thorens entre-elles) et il faut ensuite se garer sur le parking qui se situe à proximité du départ du « Télécabine de la Masse ». Note : vous pouvez également vous garer sur le parking qui se situe à proximité du plan d’eau des Bruyères, en bordure de la route départementale D 117…
Récit post-balade. Ce matin malgré la météo, je vais en rando ! J’ai un besoin urgent de me défouler et de me changer les idées après une longue semaine de travail, direction donc le massif de la Vanoise et la vallée des Belleville ! 1 heure après avoir quitté mon village de Grésy-sur-Isère, j’arrive avec ma voiture dans la station des Menuires. Comme prévu dans mon programme « rando », je gare mon véhicule sur le parking situé au bas de la station, et je prends rapidement la direction de la gare de départ du télécabine de la Pointe de la Masse. Pour le moment, la météo est bonne mais d’après le dernier bulletin, la pluie devrait commencer à tomber en milieu de matinée. Le ciel est d’un gris épais, les orages arrivent… je dois faire vite ! J’étalonne ma montre GPS, je bois un grand coup d’eau et je débute ma montée !
Bien en forme physiquement aujourd’hui (c’est une bonne nouvelle), je prends rapidement de l’altitude alors que je marche / que je cours sur le sentier numéro 10 de la « Tête du Teurre ». Bien guidé par mon application mobile IGN rando installée sur mon portable, je dépasse le « chalet de la Masse » puis je dépasse le lieu-dit de « Le Céseri alt 2080m » où de cet endroit, le Col du Teurre est indiqué à 1 heure de marche. En me servant le plus possible de mes bâtons et en étant assez haut cardiaquement (je regarde ma montre Garmin cardio-poignet et je suis dans la couleur orange de mes BPM), je monte à forte allure. Je double deux cyclistes en VTT électrique en bordure d’un champ de myrtilles (il ne doit pas être simple de faire du vélo ici !) tout en suivant la direction du circuit des Lacs et la direction du Teurre à chaque intersection, les podcasts de l’émission « C dans l’air » dans les oreilles. Une émission que j’aime beaucoup et que j’écoute très souvent !

En arrivant à la pancarte en bois du Col du Teurre (2356 mètres d’altitude), je sens sur mes bras les premières gouttes de pluie de la journée. Alors que le sommet du Teurre se situe sur ma droite à quelques centaines de mètres de ma position, je prends la décision de monter d’abord faire le sommet de la Gratte et seulement ensuite, de me rendre au Teurre. Pour le moment les gouttes sont fines et je ne vois pas de vague de pluie arriver au loin, il faut que j’en profite. En trottinant à faible allure, je quitte donc le sentier numéro 10 de la « Tête du Teurre » pour rejoindre désormais le circuit numéro 9 des « Lacs des Ménuires ».

Rapidement, j’arrive au superbe et au merveilleux Lac de Crintallia où je décide ici, de continuer ma randonnée en mode « dré dans l’pentu en hors sentiers » pour partir à la recherche du sommet de la Gratte. En effet, ce dernier n’est pas relié par un sentier de randonnée d’après mon application mobile IGN RANDO, je pars donc en sa direction à travers champs et à travers des pierriers, parfois dans une pente bien inclinée… et bien glissante, à cause de la mauvaise météo de la journée.

Finalement, après beaucoup de réorientation avec l’aide de mon appli GPS, et après 1h39 minutes d’ascension depuis la station des Ménuires, je parviens au sommet de la Gratte à 2638 mètres d’altitude. L’ambiance est agréable, avec le mauvais temps du côté de la vallée de la Maurienne et un léger soleil du côté de la vallée de la Tarentaise (je vous promets que je ne dis pas cela car je suis un Tarin !). Malgré vous l’aurez compris un mauvais temps partiel, le panorama sommital est très sympathique. En face de moi, la Pointe de la Masse est toute proche ainsi que la vallée de Val Thorens, située un peu plus loin. J’ai un gros pincement au cœur lorsque je regarde la face Ouest de l’Aiguille de Péclet, sans neige et avec seulement une petite langue de glace… quelle tristesse, et dire que je skiais tous les étés lorsque j’étais jeune sur le glacier de Val Thorens ! Ici aussi, les canicules à répétition de cet été 2022 ont fait des ravages ! Saloperie de réchauffement climatique !

Après 10 bonnes minutes passées au sommet de la Gratte, je bascule dans la descente en passant faire un petit passage au Col de la Bache (alt 2528m). En marchant je me dis que cela est dommage que la montagne de la Gratte n’est pas plus connue car ce sommet est splendide de beauté et car son panorama sommital est très agréable. Pour information, le sommet de la Gratte est symbolisé par un petit cairn en pierres mais surtout par une petite borne IGN qu’il est difficile de trouver, et encore plus lorsque l’herbe doit être haute. Clouée sur un rocher, cette borne en acier se situe exactement aux coordonnées GNSS 45.31739N 6.49697E !

Alors que je descend désormais en courant dans des champs bien mouillés (heureusement que les gommes POMOCA de mes chaussures de la marque SALEWA sont excellentes au niveau de l’accroche et de l’adhérence), me revoilà à nouveau au lac Crintallia à 2415 mètres d’altitude, lac qui crépite merveilleusement sous les gouttes de pluie. En trottinant je rejoins le Col du Teurre puis enfin après une longue traversée montante puis descendante qui allonge fortement mon temps de descente, j’arrive au sommet du Teurre facilement reconnaissable par sa très grande antenne relais. Pour information, le sommet du Teurre (qui culmine à 2364 mètres d’altitude et qui est très connu dans la vallée des Belleville) est symbolisé par une petite croix en bois coincée entre des rochers et heureusement, car sinon l’ambiance et le paysage seraient bien triste avec cet immense pylône qui gâche le lieu.

Profitant d’une accalmie météo, je m’assois sur un rocher pour manger mon sandwich jambon-fromage, mon regard en direction des Ménuires (certains bâtiments sont moches, c’est fou comme je n’aime pas cette station ! ), avant que mes yeux partent ensuite dans la direction de l’Aiguille de Péclet (qui culmine à 3561 mètres d’altitude), montagne que j’adore mais qui me fait mal au cœur aujourd’hui avec son inhabituelle couleur grise ! Et que dire de la Cime de Caron, sans neige et toute en roche, alors que normalement des névés de neige restent en place toute l’année sur ses pentes… je me rappelle même d’un été ou la Cime de Caron était restée recouverte de neige de début juillet à fin aout… c’était en 2010 il me semble…  ou en 2011… lorsque mon papa était encore Directeur des Pistes de la station de Val Thorens !

Au bout d’un certain temps au sommet du Teurre, la mauvaise météo du jour se rappelle à moi. La pluie revient, je me lève, je range mon sac à dos et je débute mon retour définitif à ma voiture ; je dépasse le Col du Teurre pour la troisième fois ce matin avant de poursuivre ma descente sur un sentier que je connais désormais très bien. 3 heures 08 minutes après avoir quitté les Ménuires, je suis de retour dans la station après une belle bambée de presque 13 kilomètres de distance. Je suis bien trempé mais peu importe, je suis très heureux de ma balade et de mon circuit rando d’effectué ! J’hésite brièvement à aller faire un footing de récupération le long du plan de l’eau des Bruyères (que je connais très bien pour l’avoir arpenté des centaines de fois en courant) mais je préfère stopper mon activité physique pour aujourd’hui. Je suis fatigué, j’ai un peu mal au dos et le tour du plan d’eau (long d’un petit kilomètre) risque de me faire encore plus mal à mes vertèbres… direction donc, la voiture et ma maison ! À +…

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