Massif de la Lauzière, Savoie : la randonnée du Mont Bellacha (alt 2484m)

Massif de la Lauzière, Savoie : la randonnée du Mont Bellacha (alt 2484m)

Aujourd’hui, nous avons fait avec mon père une superbe sortie « rando / trail / parapente » dans le massif de la Lauzière avec l’ascension du sommet du Mont Bellacha (altitude: 2484m). Grand soleil et forte chaleur sur les 4 heures de marche aller-retour. Nous sommes partis à pied du lieu-dit « Lachat », situé quelques kilomètres après le petit hameau du « Biollay ». Mon père a décollé du sommet en parapente et m’a laissé seul redescendre à la voiture. Voici les photos et les infos pratiques sur cette randonnée que j’ai adoré.

Note : Bellacha ou Bellachat ? L’orthographe du nom du sommet est source de débat. Pour l’IGN (la référence dans le milieu de la cartographie en France), c’est Bellacha (sans t à la fin). Sur certains panneaux directionnels du massif de la Lauzière, c’est Bellachat avec un t. Qui à raison ? Je ne sais pas ! Moi, je pense que c’est Bellecha sans t, pour ne fais faire d’erreur et de mélange avec un autre sommet du nom de Bellachat (situé en Vanoise), sommet qui s’appelle également la Pointe du Mont du Fût.

Ascension du Mont Bellacha (massif de la Lauzière) au départ du lieu de Lachat (Savoie)

  • Date : été 2018.
  • Durée : 1h52 minutes d’ascension entre le lieu-dit « Lachat » (alt 1900m) et le sommet du Mont Bellacha. J’ai fait la descente par le même itinéraire, en 1h27 minutes.
  • Météo : grand soleil. Températures légèrement supérieures aux normales de saison.
  • Dénivelé : au total de la randonnée, 800m de dénivelé positif et 800m négatif. Nous avons fait à la montée 5kms 41, soit une randonnée à 10 kilomètres 800 mètres de distance.
  • L’équipe du jour : mon père et moi.
  • Massif : Lauzière, département 73 (Savoie).
  • Itinéraire d’ascension : départ du lieu dit « Lachat » alt 1900m – Lieu dit « La Cave du Villard» (alt 1841m) – Lieu dit « Les Teurs » (alt 1950m) – Lieu dit « Les Pissus » (alt 1960m) – Sommet du Mont Bellacha (2484 mètres d’altitude) – Descente par l’itinéraire de montée, mais en sens inverse – Retour au point de départ.
  • Carte IGN : dans la série bleue, il faut prendre la carte TOP 25 référence 3432 ET.
  • Accès départ : pour accéder au départ de l’itinéraire, prenez la route du Col de la Madeleine (route départementale D 213) depuis Notre-Dame-de-Briançon (code postal 73260) jusqu’au village de Bonneval-Tarentaise. Continuez votre route sur 2 kilomètres après Bonneval puis tourner à droite en direction du « Biollay » et de « Lachat ». L’été, la route goudronnée continue à partir du lieu-dit « Le Champ du Poirier », contrairement à l’hiver. Le terminus de notre randonnée se situe presque 3,5 kilomètres plus haut, en direction du refuge communal du Haut-Gentil. La route est étroite mais entièrement goudronnée. Au lieu-dit « Lachat », vous trouverez un petit parking sur la droite de la route en montant pour que vous puissiez stationner votre voiture.

La Lauzière et ses délices ! En ce beau matin du mois de juillet, direction le massif de la Lauzière pour une matinée randonnée & parapente au programme. Nous allons faire avec mon père l’ascension du sommet du Mont Bellacha qui culmine à 2484 mètres d’altitude. Lui va monter avec le parapente sur le dos pour décoller du sommet et se poser vers Cevins dans la vallée, alors que moi, je prévois un aller-retour. Après 30 bonnes minutes de route depuis Notre-Dame-De-Briançon (nous doublons quelques cyclistes en pleine ascension du Col de la Madeleine), nous arrivons au petit village du « Biollay », situé 2500 mètres après le village de Bonneval-Tarentaise. Nous continuons notre route jusqu’au lieu-dit de « Lachat », à 1900m d’altitude. Nous enfilons nos chaussures de randonnée, la sortie peut commencer. Mon père avec son parapente dans le dos est bien plus chargé que moi, même si sa voile est l’une des plus légères du marché !

Le chemin est clairement indiqué… De plus, nous apercevons au loin, au fond de la vallée, notre objectif du jour : le Mont Bellacha. Notre ascension débute par… une descente. Nous arrivons devant une grande maison appelée « La Cave du Villard ». La bâtisse est abandonnée, dans un cadre pourtant incroyable. Quel dommage, je m’amuserai bien avec une maison comme celle-ci ; surtout les weekend avec les copains, autour d’un bon feu sous les étoiles avec du vin rouge et des saucisses ! L’herbe est d’un vert absolu et des millions de rhododendrons nous entourent… La météo, elle, est parfaite! Quel spectacle ! Nous continuons notre chemin, qui monte enfin! Quelques minutes plus tard, nous arrivons au lieu-dit « Les Teurs » à 1950 mètres d’altitude. Nous traversons un petit névé avec prudence… un petit ruisseau coule sous la neige, qui pourrait donc s’effondrer à tout moment. Attention !

Le sentier est évident et remonte progressivement la vallée jusqu’au sommet du Mont Bellacha. Nous dépassons le lieu-dit « Les Pissus » (alt 1960m) et traversons plusieurs névés. Je ne me sens pas à l’aise sur ses longues langues de neige… mes chaussures commencent à être fatiguées, gare à la chute ; la prochaine fois, je prendrai des petits crampons ! Finalement, bien plus rapidement que prévu, nous arrivons au pied du Bellacha. Toute la partie finale, située sous la crête sommitale, est en neige. L’immense point géodésique du Bellacha n’est plus très loin. Après quelques dernières enjambées, nous y sommes, au sommet du Mont Bellacha ! Notre temps total d’ascension ? 1h et 52 minutes contre 4 heures annoncées sur certains topos… nous n’avons pas traîné, nous pouvons donc être fier de nous !!!

Comme promis, le paysage au sommet du Bellacha est absolument incroyable. Nous avons le droit à un superbe panorama à 360°… Facilement, je reconnais les sommets suivants : Grande Lanche, Dent du Corbeau, Grand Arc, Grand Pic de la Lauzière, Mont Blanc, Cheval Noir, Niélard, Grand Pic de la Lauzière, Montagne d’Outray, Grand Mont d’Arêches… La vallée de la Maurienne, juste en-dessous de nous, est toute belle ! J’essaye une application mobile de localisation de sommet(s) mais qui ne fonctionne pas du tout ! Mon père, lui, déplie son parapente, se prépare et finit par décoller après quelques essais. Le vent se lève et souffle fort ! Je le vois se rétrécir avec sa grande voile, puis disparaître au loin ! Classe…

En regardant mon père voler, cela me donne envie de me mettre au parapente ! Le « hike and fly » ou paralpinisme est une activité qui m’attire de plus en plus et qui ouvre des débouchés fantastiques en montagne. Mais pour le moment, je ne peux pas tout faire. L’apprentissage du parapente nécessite du temps… et de l’argent. À voir !

Je débute ma descente après avoir regardé une dernière fois le paysage et après avoir fait quelques photos (pour les montrer à ma maman). La descente sera longue puisque il faudra retraverser avec prudence les névés… Je serai à la voiture 1h27 minutes plus tard, bien fatigué et trempé de chaleur (il commence à faire très chaud dans nos montagnes) alors que mon père doit m’attendre depuis un long moment dans la vallée ! À bientôt

Related Posts