Ascension de la Zugspitze (2962 mètres, point culminant d’Allemagne) au départ de Garmisch-Partenkirchen

Ascension de la Zugspitze (2962 mètres, point culminant d’Allemagne) au départ de Garmisch-Partenkirchen

Salut à toutes et à tous ! Voici dans cet article, un résumé en photos de mon ascension de la montagne de la Zugspitze, plus haut sommet d’Allemagne qui culmine à 2962 mètres d’altitude. Pour information, j’ai grimpé la Zugspitze en courant et en marchant en 1 jour par l’itinéraire du Reintal, en aller-retour. Après plusieurs mois de patience et d’entraînements, me voici enfin reparti à l’aventure, en cette fin du mois de juillet 2014. Ceci est un grand bonheur et un grand soulagement. En contrat à durée indéterminée au magasin d’Intersport Albertville depuis fin juin, je parviens à me libérer un lundi pour profiter d’un long weekend ! Direction l’Allemagne et le district de la Haute-Bavière, direction le merveilleux massif montagneux du Wetterstein, situé en plein cœur des Alpes Bavaroises.

La Zugspitze, qui culmine à 2962 mètres de hauteur, est une montagne qui se situe sur la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche, mais le point culminant exact du sommet est en Allemagne. Il existe de nombreux moyens pour rejoindre le sommet de la Zugspitze, dont 2 téléphériques et un train à crémaillère, le célèbre « chemin de fer de la Zugspitze ». Note informative : il est possible de monter en téléphérique au sommet de la Zugspitze, que ce soit depuis le côté Allemand (depuis le hameau du Eibsee situé à Grainau) ou/et depuis le côté Autrichien (depuis le petit village d’Obermoos situé sur la commune d’Ehrwald). Depuis les gares d’arrivées de ces remontées mécaniques, le sommet officiel de la Zugspitze se situe à 2 minutes de marche et à 50 mètres de vol d’oiseau.

J’ai cependant choisi comme à mon habitude quand je veux gravir un sommet, la manière sportive : je veux tenter de réussir le sommet de la Zugspitze en un jour seulement, à pied et en courant, en prenant mon départ depuis le bas de la vallée (station de Garmisch- Partenkirchen). La journée va être longue, l’effort sera de taille ! Pour mon ascension, j’ai choisi d’emprunter la voie du Reintal (massif du Wetterstein) depuis la superbe ville de Garmisch-Partenkirchen (qui se situe à 708 mètres d’altitude). Le Reintal (« Rein Valley en Allemand») est le nom donné aux vallées supérieures et inférieures de la rivière Partnach, rivière qui se situe entre le plateau du « Zugspitzplatt » et la gorge de la « Partnachklamm gorge ».

La randonnée de la Zugspitze (2962 mètres, point culminant d’Allemagne) au départ de la station de Garmisch-Partenkirchen

JOUR J, 20 JUILLET 2014. Après une très longue nuit de voiture, le jour J est enfin arrivé. Je suis parti hier soir vers 20h00 d’Albertville (Savoie) et je suis arrivé sur Garmisch-Partenkirchen vers 5h50 ce matin. Je suis fatigué par le trajet, le voyage a été épuisant. Je n’ai pas dormi depuis presque 24 heures et je commence à le sentir. J’ai roulé avec ma petite Peugeot 206 pendant plus de 680 kilomètres à travers la Savoie, la Haute-Savoie, la Suisse, la République Tchèque et enfin l’Allemagne. J’ai même eu le droit à un contrôle de la Douane vers 2h30 du matin, lors de mon entrée en République tchèque, et j’ai également eu le droit à des questions un peu pénible du douanier ! La traversée de la Suisse, elle, a été épique… Genève, Lausanne, Berne, Zurich, tant de villes traversées pour rejoindre ma destination !

JOUR J, 8 H 30. Je décide de déclencher mon départ pour la Zugspitze dans la matinée, en débutant ma randonnée en prenant le sentier de marche situé derrière le stade de saut à ski de Garmisch, le « ski Stadion ». La météo pour demain est très mauvaise alors je n’ai pas le choix, la Zugspitze c’est aujourd’hui ou jamais. N’ayant pas étudié les cartes papiers de la zone, je mets presque 1h15 minutes à trouver mon chemin ! Une sacré erreur de débutant que je ne ferai plus! Je retrouve finalement mon itinéraire grâce aux pancartes directionnelles et je parviens facilement au ‘Reintalanger Hut’ (1366 mètres d’altitude), une cabane du Club alpin Allemand située à au départ de la vallée du Reintal. La rivière Partnach coule à sa source dans les environs. Pour info, la maison de la Reintalanger Hut a plus de 90 couchages et est géré à partir de la fin mai jusqu’à la mi-octobre. Je ne m’arrête pas, je marche et je cours à un bon rythme. Pour l’instant, je suis épargné par la fatigue.

Les paysages sont grandioses et impressionnants. Il fait chaud et le soleil est présent en force dans le ciel, contrairement aux prévisions des sites météos. Je m’arrête plusieurs fois pour recharger mes bouteilles d’eau dans les rivières de la vallée. Après 2h30 minutes de course et de marche intensive, le chemin s’élève pour rejoindre progressivement le « Knorr Hut » (2052 mètres d’altitude), refuge de montagne où il est possible de s’arrêter dormir pendant l’ascension de la Zugpsitze. Pour information, le chemin de montée, tout au long de la vallée du Reintal, est très bien indiqué. Il est presque impossible de se perdre car les pancartes d’orientation sont régulières. Je croise de nombreux alpinistes, redescendant du sommet. Je me sens bien et je continue mon chemin vers le glacier. Au loin, quelques nuages font leurs apparitions mais je ne suis pas inquiet, tous les voyants sont au vert. Le mauvais temps et les orages arrivent, mais pour demain…

Au détour d’un virage, j’aperçois enfin au loin les remontées mécaniques du glacier de la station de Garmisch, et minutes après minutes, je me rapproche du haut du glacier. Le sentier serpente à travers la pente, dans un rythme soutenu ! Concentré dans la musique défilant sur mon MP3, j’avance vers la Zugspitze !

En arrivant dans la partie finale de la montée, j’aperçois le « chemin de fer de la Zugspitze » . Ce petit train très célèbre récupère les voyageurs à Garmisch et les emmènent jusqu’à sa gare d’arrivée, à 2600 mètres d’altitude en plein cœur du glacier de la Zugspitze. De là, un autre téléphérique emmènent les voyageurs à la gare finale de la Bergstation, à 2955 mètres d’altitude. Pour infos, le chemin de fer de la Zugspitze est long de 19 kilomètres et a été inauguré en 1930. D’après ce que j’ai pu lire, la montée en téléphérique jusqu’au sommet de la Zugspitze est splendide. Les paysages traversés, du centre de Garmisch-Partenkirchen à la moraine du glacier, sont incroyables.

JOUR J, 14 H 30. À proximité du téléphérique pour rejoindre le sommet, je tourne à droite et je commence la dernière longue et raide partie de l’ascension dans un pierrier très instable. De nombreux barreaux et câbles de Via Ferrata permettent d’avancer en toute sécurité. Les paysages sont très impressionnants, je me concentre un maximum car je ne suis pas attaché sur les portions de via ferrata (je n’ai pas mes longes et mon baudrier dans mon sac à dos). Après un dernier gros effort, je rejoins enfin la gare d’arrivée du téléphérique, j’arrive sur la plateforme finale et je rejoins la croix du sommet avec un grand sourire! Après 6h10 minutes de montée depuis Garmisch, je suis au sommet de la Zugspitze à 2962 mètres d’altitude, point culminant d’Allemagne ! Un immense bonheur m’envahit, le paysage est merveilleux et je suis très fier de moi !

De nombreux touristes sont présents au sommet avec moi, après avoir utilisés les différentes remontées mécaniques pour rejoindre la Zugspitze. Il est même possible au sommet de la Zugspitze de manger dans un restaurant (bières et hotdog au programme) et d’acheter des souvenirs avant de redescendre dans la vallée. De nombreux visiteurs escaladent les derniers mètres du sommet en tongues et en sandales. Un enfant joue avec des pierres sur la crête sommitale… s’il tombe, c’est la mort assuré ! Quelle imprudence ! Une image de la montagne que je ne partage pas… Je ne m’attarde donc pas. Je fais mes photos et je rejoins l’immense plateforme sommitale de la Zugspitze. Il y a foule, c’est impressionnant ! 

Après une petite pause au restaurant du Zugspitze et un bon ravitaillement (j’avale un coca, des saucisses, des frites, du ketchup et de la mayonnaise), je commence une longue descente pour rejoindre Garmisch-Partenkirchen. En me levant de la table où j’ai mangé, mes jambes se bloquent. Je suis très fatigué et le manque de sommeil commence cruellement à se faire ressentir. Il va falloir être fort, très fort que ce soit physiquement et mentalement. Si je ne tiens pas, je ferai une petite sieste un peu plus bas dans la vallée.

JOUR J, 16 H 15. La descente est interminable. Comme prévu, je me suis endormi un quart d’heure sur mon sac à dos au milieu de la vallée du Reintal. Je suis exténué, mon portable n’a plus de réseau, mon MP3 n’a plus de batterie et je n’ai plus de vivres de course. Sur la fin de la descente, je marche plus que je ne cours. Finalement, je parviens au parking du Ski Stadion après plus de 9 heures d’efforts dans la journée. Au total, je suis à près de 50 kilomètres de course et 2500 mètres + et 2500 mètres – de dénivelé (après avoir cherché mon chemin pendant + de 1h15 minutes au départ de ma randonnée).

Vers 19h00, je rejoins l’hôtel Mercure de Garmisch-Partenkirchen pour une longue nuit de sommeil. Après un bon repas et un long bain, je m’effondre dans mon lit. Le réveil demain matin sera brutal et douloureux, je le sais. J’ai attrapé des gros coups de soleil et je vais le payer cher. Mais la Zugspitze en Allemagne, c’est fait ! Et ceci, c’est le plus important car je viens de réaliser un nouveau rêve ! 

JOUR + 1, 21 JUILLET 2014. Après une longue nuit de sommeil et un très bon petit déjeuner, je pars me balader dans Garmisch-Partenkirchen avec beaucoup de courbatures. Il fait mauvais et la pluie tombe à grosses gouttes, heureusement que je n’ai pas attendu aujourd’hui pour grimper la Zugspitze car je n’aurai pas pu ! OUF ! Hier matin, j’ai donc pris la bonne décision, malgré la fatigue !

Je ne le savais pas mais j’apprends que la station de Garmisch-Partenkirchen est née en 1935 de la fusion de deux communes allemandes proches l’une de l’autre, Garmisch et Partenkirchen. Ce rapprochement des 2 communes a été décidé par Adolf Hitler, pour que la station puisse accueillir les Jeux Olympiques d’hiver de 1936. En ne faisant qu’une station, Garmisch et Partenkirchen sont devenues plus fortes financièrement, économiquement et politiquement.

La ville de Garmisch-Partenkirchen est somptueuse ! Je passe devant le célèbre club de ski-alpin de Garmisch-Partenkirchen, et je visite rapidement le magasin de sport de Christian Neureuther, le père de Félix Neureuther, immense champion de ski spécialisé dans la discipline du Slalom (plusieurs podiums en coupe du monde, dont un titre de vice-champion du monde à Schladming en 2013). L’après-midi après une petite heure de shopping, je rencontre 2 Français, originaire de Chamonix, en vacances à Garmisch. Nous descendrons tous les 3 quelques bières dans un bar de la ville.

Le soir vers 18h, je rentre à l’hôtel. Je suis malheureux car j’aurai aimé passer quelques jours de plus dans Garmisch, à visiter les lieux et les autres sommets du massif du Wetterstein. Demain, le trajet du retour sera interminable. 1400 kilomètres en 3 jours, ma petite voiture Peugeot va souffrir. Et moi aussi, j’ai mal au dos, aux jambes, aux bras et mes coups de soleil dans le dos vont se transformer (je ne le sais pas encore) en brulures au deuxième degré superficielle (cloques + grosses douleurs). Je suis exténué mais je suis très heureux, et très fier d’avoir réussi ce sommet, la célèbre ZUGSPITZE, point culminant d’Allemagne, en une journée seulement. C’est une grande victoire pour moi, après avoir vécu une première partie d’année très difficile, d’un point de vue professionnel et sportif. Mais comme j’aime le dire, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ! L’aventure continue, vivement la suite !

JOUR + 2, 22 JUILLET 2014. L’heure du retour en France a sonné. Je suis triste ! Je branche mon GPS routier, je serai sur Albertville vers 20h00 ce soir. En quittant Garmisch-Partenkirchen avec une boule d’angoisse dans mon ventre, la pluie fait son apparition. Les sommets entourant Garmisch ne sont plus visibles et sont recouverts par le brouillard. Le mauvais temps ne me quittera pas jusqu’à mon arrivée à Albertville… la route du retour est compliquée, la tempête fait rage en Suisse (surtout vers Lausanne), je ne vois presque plus rien et je suis même obligé de m’arrêter dans une aire d’autoroute pendant plus d’une heure, à attendre que la pluie se calme ! Mais je garde mon optimisme, en réfléchissant à pleins de nouveaux projets « montagne » ! Mon défi European Peaks, qui consiste à gravir le plus haut sommet de chaque pays d’Europe, ne fait que commencer ! J’ai hâte de le poursuivre alors comme j’aime le dire, place au futur ! 

Ci-dessous, pour celles et ceux que ca intéresseraient, voici quelques informations sur le sommet de la ZUGSPITZE et voici quelques informations sur la ville de GARMISCH-PARTENKIRCHEN. J’ai rédigé ces contenus moi même, et j’ai sélectionné les informations les plus intéressantes (selon moi et en rapport avec les thèmes de mon Blog !) que j’ai pu trouver sur internet et sur un guide papier de la Bavière. J’espère que cela vous plaira, n’hésitez pas à m’écrire à l’adresse mail clementchabert@icloud.com pour me faire part de vos impressions et pour me poser des questions si vous en avez besoin ! J’essayerai de vous répondre avec la plus grande précision possible ! Je vous remercie d’avance et je vous souhaite une bonne lecture ! 

« DAS ZUGSPITZE », Roi des montagnes d’Allemagne

De tous les pics d’Allemagne, le sommet de la Zugspitze en est le plus haut. Avec ses 2962 mètres d’altitude, la Zugspitze est le point culminant d’Allemagne. Situé en Bavière, dominant la station de Garmisch-Partenkirchen de toute sa splendeur, la Zugspitze est une montagne célèbre, accueillant chaque année des millions de visiteurs et de randonneurs. La première fois que j’ai entendu le nom « Zugspitze », c’est à mon retour des îles Canaries et de mon ascension du volcan du Teide en 2013. J’étais à la recherche d’un nouveau « projet-montagne », et en analysant la liste des plus hauts sommets de chaque pays d’Europe, je suis tombé sur la montagne du Zugspitze pour l’Allemagne. Son altitude relativement basse par rapport à ce que je fais d’habitude m’a intéressé, car je n’avais pas le temps de me lancer dans une nouvelle expédition de grande envergure durant cet été 2014. La Zugspitze, c’est :

  • Le point culminant de la Bavière et le plus haut sommet d’Allemagne. La Zugspitze culmine à 2962 mètres d’altitude.
  • La montagne de la Zugspitze se situe dans la chaîne de montagnes des Alpes, et plus précisément dans le massif du Wetterstein. Le massif du Wetterstein est un massif montagneux situé à cheval sur l’Allemagne et l’Autriche.
  • La Zugspitze se situe lui aussi à cheval sur l’Autriche et l’Allemagne, mais son sommet exact est situé uniquement sur le territoire Allemand.
  • La Zugspitze se situe politiquement dans le district de Garmisch-Partenkirchen, dans le Land Allemand de la Bavière, et dans le district de la Haute-Bavière.
  • Les coordonnées GPS (Global Positioning System) du sommet sont 47° 25′ 16″ Nord, 10° 59′ 11″ Est.
  • La première ascension de la Zugspitze a été faite le 27 août 1820 par les topographes Naus et Maier, accompagné d’un guide de montagne de Garmisch (G. Deutschl). Les 3 montagnards étaient en mission pour le bureau royal de topographie de Bavière. Cependant, et d’après ce que j’ai lu à de nombreux endroits sur internet, il est totalement possible que le sommet ait été atteint auparavant, par les habitants des montagnes voisines.
  • La Zugspitze possède en son sommet un petit glacier, nommé le Schneeferner. Mais malheureusement, je ne l’ai presque pas vue lors de mon passage sur la montagne en juillet 2014. Comme beaucoup de glaciers à travers la chaîne des Alpes, le Schneeferner souffre du réchauffement climatique. La Zugspitze serait née il y a des millions d’années. La montagne du Zugspitze est faite de roches sédimentaires et de glaces à certains endroits.
 
  • Lors de mon ascension de la Zugspitze par l’itinéraire du Reintal, j’ai aperçu de nombreuses remontées mécaniques. La Zugspitze est en effet située sur un domaine skiable, celui de Garmisch-Partenkirchen.
  • D’un point de vue étymologique, Zugspitze est une traduction de l’Allemand « Pointe du Train ». Il faut noter que de nombreux sommets entourant Garmisch finissent par « Pitze », comme par exemple l’Alpspitze.
  • Un restaurant est situé à quelques mètres du sommet de la Zugspitze. Je me suis arrêté manger et prendre des forces dans le bâtiment, je me suis régalé ; à travers les vitres du restaurant, le panorama est incroyable ! 
  • Vous trouverez également au sommet du Zugspitze un observatoire météo. Cette station météorologique a été inaugurée en 1900. Dès sa première année de fonctionnement, l’alpiniste et scientifique Josef Enzensperger y passa l’hiver complet. L’observatoire abrite aujourd’hui encore des météorologues.
  • Comme vous vous en doutez et comme dit plus haut, il est possible de monter en téléphérique au sommet de la Zugspitze, que ce soit par le côté Allemand (depuis le hameau du Eibsee situé à Grainau) ou/et par le côté Autrichien (depuis le petit village d’Obermoos situé sur la commune d’Ehrwald). De la gare d’arrivée de ces remontées mécaniques, le sommet officiel est à 2 minutes de marche et à 50 mètres de vol d’oiseau. Le sommet de la Zugspitze est matérialisé par un grand drapeau Allemand et par un poteau de couleur Or avec en son extrémité, une étoile. Lorsque je suis arrivé épuisé et fatigué sur la terrasse du restaurant, la crête finale était bondée de monde. J’ai dû attendre presque 10 minutes avant de me lancer sur les 20 derniers mètres d’ascension.
  • Enfin, il est également possible de rejoindre le sommet de la Zugspitze en prenant le « chemin de fer de la Zugspitze », très célèbre en Bavière et même dans toute l’Allemagne.

Bien évidemment, il est possible de grimper la Zugspitze de manière sportive ! C’est ce que je fais. De nombreux itinéraires existent pour les randonneurs pour réussir le Zugspitze de la plus belle des manières. 2 principaux itinéraires sont recensés : la voie du Reintal (celle que j’ai faite) et la voie de la Via Ferrata du Hollental. Pour info, cette Via Ferrata est superbe puisque les grimpeurs arrivent à 2 mètres du poteau sommital, par une magnifique arrête. Attention tout de même, la Via Ferrata est longue de 1500 mètres de dénivelé positif et possède des passages très aériens !

Comme je vous le disais plus haut, j’ai emprunté l’itinéraire de la vallée du Reintal pour rejoindre le sommet de la Zugspitze. Prudence également, l’itinéraire de la vallée du Reintal est long, très très long (il faut compter en aller-retour au moins 40 kilomètres de distance et 2200 mètres de dénivelé positif et négatif). Il est cependant possible de dormir dans le refuge de Knorr Hut pour couper l’effort en 2 journées. Beaucoup de randonneurs optent pour cette méthode ! Et honnêtement, je vous conseille de le faire…

Voilà les ami(e)s, j’espère que ces informations sur la Zugspitze vous auront été utiles ! Place maintenant à quelques infos sur la belle et merveilleuse station de Garmisch-Partenkirchen !

Garmisch-Partenkirchen, le poids de l’histoire

Le lendemain de mon ascension de la Zugspitze, fatigué mais heureux de ma balade, j’ai visité Garmisch-Partenkirchen de fond en comble. Cette station de sports d’hiver et de sports d’été est somptueuse. D’été comme d’hiver, les sentiers de rando / de ski de randonnée se comptent par dizaines, et sont tous plus beaux les uns que les autres. En hiver, les sommets enneigés de la Zugspitze et de l’Alpspitze dominent les lieux de toutes leurs forces. Garmisch-Partenkirchen, c’est :

  • Une commune d’Allemagne située à proximité de la frontière Autrichienne.
  • Garmisch-Partenkirchen se situe à 740 mètres d’altitude dans le Länder Allemand de la Bavière. La Bavière se situe tout au sud de l’Allemagne.
  • L’Allemagne est aujourd’hui et depuis 1990 divisée en 16 Länders. Un Länder est un « mini- état » fédéré et rattaché à l’État Allemand. Chaque Länder possède un gouvernement, une assemblée et une constitution.
  • La station de Garmisch-Partenkirchen se situe en Bavière et plus précisément dans le district de la « Haute-Bavière ». La Bavière, l’un des 16 Länder Allemand, est divisé en 7 districts, dont celui de la « Haute-Bavière».
  • La commune de Garmisch-Partenkirchen a une population de 27 500 habitants à l’année (recensement de 2013), bien qu’en saison hivernale et en saison estivale la station soit remplie de touristes et de visiteurs. Garmisch-Partenkirchen s’étend sur une superficie de 205 km2.
  • La station de Garmisch-Partenkirchen est l’un des endroits privilégiés par les Allemands pour faire du ski en hiver. Garmisch accueille chaque hiver des dizaines de milliers de vacanciers. La station est reliée directement à Munich et à Innsbruck par une autoroute et un chemin de fer.
  • Garmisch-Partenkirchen est née en 1935, de la fusion de deux communes allemandes proches l’une de l’autre, Garmisch et Partenkirchen. Ce rapprochement, cette fusion des 2 communes, a été décidé par Adolf Hitler, pour que la station puisse accueillir les Jeux Olympiques d’hiver de 1936. En ne faisant qu’une station, Garmisch et Partenkirchen devenaient ainsi plus fortes financièrement, économiquement et politiquement.
  • Garmisch et Partenkirchen sont 2 très anciennes villes d’Allemagne, nées lors de l’âge d’or de l’Empire Romain de Jules César.
  • Aujourd’hui, la station est habituellement appelée Garmisch, car le cœur de Garmisch-Partenkirchen (centre de la station, hôtels, commerces, bars, Casino) se situe dans l’ancien Garmisch.
 
  • Garmisch-Partenkirchen est divisée en 35 quartiers. Le chef de la commune est un Bourgmestre (chef politique).
  • Le point culminant de la commune de Garmisch-Partenkirchen est le sommet de la Zugspitze (2962 mètres d’altitude).
  • Garmisch-Partenkirchen est une station très sportive, proposant de multiples activités à ses résidents et à ses visiteurs : VTT, vélo de route, ski, ski de rando, snow, randonnée pédestre…  Le ski alpin en hiver est évidemment l’une des principales activités de Garmisch ! Les 2 principaux domaines skiables sont celui du « Zugspitze » et celui du « Garmisch-classic ».
  • Garmisch-Partenkirchen est le lieu de naissance de grands champions de ski. Pour les connaisseurs, Felix Neureuther et Maria Riesch sont originaires de la station. Garmisch a par ailleurs accueilli les championnats du monde de ski alpin en 1978 et 2011. Je peux également citer comme étant originaire de la station, les Biathlètes Martina Glagow et Magdalena Neuner.
  • Chaque hiver en début d’année, la station accueille l’une des étapes de la TOURNEE DES 4 TREMPLINS, au même titre que les stations de d’Oberstdorf, d’Innsbruck et de Bischofshofen. La tournée des 4 tremplins est un événement majeur pour la vie sportive de Garmisch. Le tremplin de sauts à ski de 120 mètres, que j’ai visité, est très très impressionnant ! L’un des autres grands moments de la vie sportive de Garmisch est l’étape de la Coupe du monde de ski alpin sur la célèbre piste de l’Arlberg-Kandahar.
  • Je rêverai de me rendre à nouveau à Garmisch-Partenkirchen pour le Zugspitze Ultratrail, épreuve de course à pied se déroulant au milieu du mois de juillet chaque été, et ce depuis 2011. Plusieurs distances existent et cet Ultra-Trail devient de plus en plus célèbre d’année en année, et j’aimerai vraiment y participer un jour.
  • La ville de Garmisch-Partenkirchen est jumelée avec les stations de Chamonix (France), d’Aspen (États-Unis) et de Lahti (Finlande). Les échanges entre ces 3 stations sont fréquents, j’ai rencontré lors mon séjour à Garmisch 2 Chamoniards en visite dans la station Allemande. Nous avons partagé quelques bières en plein cœur du village… sacré souvenir ! Avec la fatigue du jour d’avant, le retour à mon hôtel, le MERCURE de Garmisch, avait été épique.

Lors de mon prochain séjour à Garmisch-Partenkirchen (si c’est en été), j’aimerai grimper le sommet de l’Alpspitze (qui culmine à 2628 mètres d’altitude), et qui d’après ce que j’ai entendu est somptueux. Et bien évidemment, si j’ai la chance de me rendre à Garmisch en hiver, je profiterai des domaines skiables et des pentes de la Zugspitze, roi des Cieux d’Allemagne, pour faire du ski de randonnée et du ski alpin.

À très vite pour des nouvelles aventures ! ! ! 

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